Le 16e Sommet des Parties à la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification (COP16) s’est ouvert le 2 décembre 2024 à Riyad, capitale du Royaume d’Arabie saoudite, sous le thème « Notre terre, notre avenir », et se poursuivra jusqu’au 13 décembre 2024.
La Tunisie participe activement à cet événement mondial. M. Habib Abid, ministre de l’Environnement, a inauguré le pavillon tunisien qui met en avant les principaux programmes et initiatives du pays en matière de lutte contre la désertification et d’atténuation de ses effets. Ce pavillon présente diverses affiches, documents, supports numériques et films documentaires. Lors de la session de haut niveau, M. le ministre a également prononcé le discours officiel de la Tunisie.
Dans son intervention, M. Abdulrahman Al-Fadli, ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture d’Arabie saoudite et président de la COP16, a souligné que près de trois milliards de personnes sont affectées par la dégradation des terres. Ce sommet représente une opportunité cruciale pour intensifier les ambitions mondiales et accélérer les efforts visant à neutraliser la dégradation des terres et à combattre la sécheresse et la désertification.
En marge de la conférence, une réunion a été organisée sous la présidence de M. Habib Abid, en présence de l’Ambassadeur de Tunisie à Riyad et du directeur général de l’Organisation islamique pour la sécurité alimentaire, basée au Kazakhstan. Il a été convenu d’organiser une mission en Tunisie en janvier 2025 pour explorer et renforcer la coopération bilatérale.
Par ailleurs, une session de travail a eu lieu avec une entreprise chinoise spécialisée dans la reforestation des zones désertiques et fragiles. Les discussions ont porté sur les possibilités de collaboration, notamment pour trouver des solutions adaptées aux impacts de la sécheresse et de la désertification sur les écosystèmes agricoles tunisiens.
Le COP16 offre une plateforme unique aux leaders mondiaux, aux organisations internationales, au secteur privé et à la société civile pour :
- Examiner les dernières études sur la gestion durable des terres ;
- Élaborer des stratégies pour restaurer les terres dégradées d’ici 2030 ;
- Renforcer la résilience face à la sécheresse, aux tempêtes de sable et à la dégradation des sols ;
- Stimuler la production agricole respectueuse de l’environnement ;
- Et débloquer des opportunités économiques, notamment en faveur de l’emploi des jeunes.
Ce sommet représente un pas décisif vers un avenir durable pour les terres et les générations futures.